Phobies (voiture, foule, animaux, etc.) :
En travaillant sur les causes profondes des peurs, cette méthode permet de déconstruire les associations négatives et de réduire les réactions phobiques.
La phobie est une peur irrationnelle et incontrôlable déclenchée par une situation où l’on est confronté à l’objet de sa peur ou par la pensée de se retrouver une situation de danger. La phobie est l’expression d’un trouble anxieux.
C’est la peur des araignées ou la simple pensée d’en croiser une ou d’en voir une en photo.
C’est la peur de se retrouver coincé dans des espaces ouverts. Par exemple, être au milieu de la foule et ne pas pouvoir s’échapper ou être secouru.
C’est la peur des espaces fermés desquels on ne peut pas sortir : l’avion, l’ascenseur, les petites pièces…
La peur maladive d’avoir une maladie grave. L’obsession peut mener à scruter son corps quotidiennement et s’alarmer dès qu’une nouvelle sensation apparait ou une tache nouvelle. Cela implique une consultation excessive de plusieurs médecins à la suite et parfois en même temps, ou au contraire de ne pas consulter du tout par peur du diagnostic.
C’est la peur d’être jugé, observé et humilié, de se retrouver en insécurité en présence des autres.
Il s’agit de la peur du sang, pouvant entraîner des réactions telles que des nausées, des étourdissements, des évanouissements ou de l’anxiété extrême lorsqu’une personne est exposée à la vue ou à la pensée du sang.
La thanatophobie est une peur intense et irrationnelle de la mort ou de mourir.
Il s’agit de la peur des germes, des bactéries, etc. La peur obsessionnelle d’être contaminé aboutit presque toujours à des tocs de propreté : se nettoyer les mains dès que l’on touche un objet, tout nettoyer avec du désinfectant…
L’émétophobie correspond à la peur de vomir ou de voir quelqu’un vomir.
Il s’agit de la peur du vide, de la hauteur.
L’origine est multifactorielle. Le facteur génétique est étudié. Des recherches s’orientent sur les mécanismes à l’œuvre chez les membres d’une même famille. Certaines personnes seraient prédisposées dès la naissance à développer une phobie. Si la phobie ou plus globalement l’anxiété se transmet par les gènes, l’expérience de vie est aussi l’apprentissage par la répétition de ce que l’on vit en tant que témoin et qui s’inscrit en nous comme un programme.
Un parent qui a des réactions phobiques peut transmettre en exemple ses phobies à son enfant. Si une mère panique quand elle voit une araignée, son enfant comprend que l’araignée est très dangereuse et qu’il faut la craindre au-delà de ce qui est normal. Il peut développer les mêmes comportements.
Le traumatisme est un facteur déclencheur. Tout contexte qui peut rappeler la situation traumatique déclenche un mécanisme de défense pour ne pas revivre le trauma initial. Cette protection est la phobie.
Ce sont les mêmes que la crise d’angoisse ou même parfois de panique : accélération du rythme cardiaque, sueurs, nausées, vertiges, etc.
L’hypnose permet de déprogrammer les mécanismes de défense inadéquats pour en mettre un autre plus écologique pour la personne. Investir un lieu ressource intérieur et transformer l’objet de la peur grâce à l’imagination dans un état de conscience modifiée. La mise en situation dans cet état hypnotique, guidé par l’hypnothérapeute permet de vivre un comportement plus adapté, par certaines phrases pour ancrer le calme.
L’hypnose pour enlever les tocs est aussi une très bonne piste à étudier pour une personne qui souffre de ce mal-être.